Le palmarès

Diable d’or catégorie « verticale » : GREG TUSCHER
De Benoît Goncerut et Jules Guarneri (Suisse)
Ce film dresse avec sensibilité et délicatesse, le portrait d’un athlète plein de talent et de promesses, une carrière brisée par un accident, matières au récit d’une rédemption.
Un personnage radieux qui se met au service de la génération suivante.
 
Diable d’or catégorie « exploration et aventure » : BALUCHON
De Romain Latournerie et Mathieu Alonso (France)
Une coque de noix au milieu de l’océan : l’aventure improbable d’un marin et bricoleur hors pairs. Un homme libre et plein d’humour.
Sans se prendre au sérieux, il accompli son rêve et son aventure est un exploit.
 
Diable d’or catégorie « Nature et environnement » : UN PASTEUR 
De Louis Hanquet (France)
Un film au cordeau d’une simplicité apparente, nous emmène dans le quotidien d’un berger.
Plus que des brebis, des loups et des hommes.
Quand l’excellence du film documentaire révèle la dramaturgie du réel.
 
Diable d’or catégorie « Cultures du monde » : LES JOUEURS D'HIVER
De Guillaune Duval (Canada)
Un film tendre et surprenant, proche des gens, qui réussit à saisir ce qui soude et réchauffe les cœurs d’une communauté québéquoise en hiver.
Portraits haut en couleur d’une saison blanche.

Diable d’or catégorie « Court Métrages » : CARPENTER
De Xelil Sehragerd (Kudistan/Iran)
Quand un ébéniste kurde utilise le corps des arbres pour réparer ceux des hommes.
Un regard plein de pudeur, qui parvient à nous retranscrire les conséquences brutales de la guerre.

Prix spécial du jury : THE ICE BUILDERS
De Francesco Clerici et Tommaso Barbaro (Italie)
Dans une vallée isolée du Zanskar, loin des clichés sur le réchauffement climatique, on découvre comment les autochtones lutte avec ingéniosité contre la fonte de leur glacier. Quand une pratique ancestrale répond à l’urgence climatique.
Un film poétique et plein d’espoir.

Mention spéciale du jury : RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE
De Samara Ventura (Suisse)
Un rendez-vous plein de bon sens et d’humour, à travers des portraits savoureux.
Des paysans de la vallée des Ormonts, ont les yeux rivés sur la lune et les mains dans la terre.

Prix de la narration : DRÔLE D'ESPÈCE
De Jean-Pierre Tauvron (France)
Ce court-métrage rafraîchissant reprend tous les codes d'un documentaire animalier pour s'amuser de nos usages de la montagne et de nos interactions en milieu naturel. Une manière jouissive de titiller notre orgueil d'homo sapiens et de nous remettre subtilement à notre place, mammifère parmi les mammifères, étrange espèce qui n'est jamais aussi drôle que quand elle rit d'elle-même.

Prix des Jeunes : ARCTIC ASCENT
De Richard Ladkani (USA)
Alex Honnold est au cœur d’un nouveau film qui a du souffle : il nous emmène cette année en Antarctique, avec comme compagnon de cordée la glaciologue Heïdi Sevestre. Précisons qu’Alex Honnold s’engage désormais activement pour témoigner de l’urgence liée au réchauffement climatique. 

Mention spéciale des jeunes : CARPENTER
De Xelil Sehragerd (Kudistan/Iran)
Quand un ébéniste kurde utilise le corps des arbres pour réparer ceux des hommes.
Un regard plein de pudeur, qui parvient à nous retranscrire les conséquences brutales de la guerre.

Prix du Public : MON FRÈRE SOTOS
De la famille Nef (Suisse)
C’est une fratrie pas comme les autres. Dans la famille Nef, les parents sentent que le p’tit dernier est différent. Il souffre effectivement d’une mutation génétique extrêmement rare, le syndrome de Sotos. Cette maladie ne l’empêchera pas d’apprendre, mais il aura du mal pour les activités physiques et la plupart des tâches scolaires. Sa sœur et ses deux autres frères aînés – parmi eux Tanguy Nef, membre de l’équipe suisse de ski – ne baissent pas les bras, oublient sa différence et emmènent Arsène dans le massif des Pyrénées. Bien plus qu’une aventure hors norme : une solidarité fraternelle exemplaire.

Prix Erhard Loretan (prix de la direction) : L'ENVOL
De Nicolas Falquet (Suisse)
Accrocher à son palmarès un premier 9a, c’est bien. Confirmer avec une deuxième voie de cette cotation réservée à l’élite mondiale de l’escalade, c’est encore mieux. Katherine Chong – seule Suissesse à avoir franchi le plafond de verre – n’a pas l’intention de s’arrêter en si bon chemin. Avec son compagnon Jim, elle s’oriente désormais vers des facettes d’escalade qu’elle maîtrise moins, les longues voies difficiles. Ça va tout de même taper dans le 8c+ !  Sous l’œil expert de Nicolas Falquet.